Terminus.
2.5 Ambition double pour Anne Fontaine, puisque si le titre de son dernier film convoque inévitablement Maurice Pialat, c’est Elephant que la construction vise. Du moins dans sa première partie. On y suit donc trois flics, durant la même journée, ils se croisent et (donc) se recroisent. Et c’est un gadget, ça ne sert strictement à rien, ça ne débouche sur rien sinon pour introduire trois individus qui seront bientôt contraints, ensemble, de conduire un demandeur d’asile tadjik jusqu’à l’aéroport de Roissy. Bref, c’est un film double peine, tant il est vide, vide de sens, vide de cinéma, vide d’incarnation. Ça te fiche un cafard monstre tant c’est tristement mauvais.