Une affaire de forme.
6.0 Du pur Conner, à la fois joueur, cynique et bricoleur. Il assemble des rushs de Marilyn Monroe à poil (pour des pubs ou des magazines de charme ?) en les superposant, de façon très cutée et répétitive au point que je me suis demandé s’il n’avait pas là, créé le gif. Des boucles dans des boucles, puisque les douze minutes de Marilyn times five sont accompagnées musicalement par le morceau “I’m Through with Love” qui dans la même logique est répété lui aussi, puisqu’on l’entend cinq fois. Des images glanées, de l’assemblage et des répétitions mais aussi une obsession pour la matière cinématographique. En effet, il existe sans doute un film (une publicité ?) au départ mais en récupérant les images, Conner en a proposé totalement autre chose : Ce n’est plus le « corps-objet » Marilyn que l’on voit mais l’image que Conner en fait. On ne regarde plus les formes, mais la forme.