La ronde du crépuscule.
7.0 Sur Sens Critique, le film a été vu par quatre personnes, c’est dire si ce Wellman pré-code est inconnu au bataillon. Quel dommage tant c’est une petite splendeur, pour ses impressionnantes prises de vues aériennes évidemment, mais aussi parce que c’est un beau mélo quasi Sirkien avant l’heure.
A la suite d’un accident d’avion, qui coûta la vie à ses passagers, Jim Blaine se voit interdit de continuer de voler pour une compagnie aérienne. Un jour il rencontre Jill, parachutisme dans un cirque aérien. Lorsque le frère de cette dernière, qui n’est autre que son pilote, se tue lors d’un crash, Jim prend sa place. Ils travaillent ensemble, tombent amoureux l’un de l’autre, voyagent partout. Mais Jim est incapable de s’engager et Jill s’éloigne de lui pour finalement s’amouracher de son frère.
La rivalité entre frères traverse tout le film, dès l’ouverture, quand l’un, faisant ses pirouettes dans les airs, accueille l’autre prisonnier du train. Le film tiendra cette ligne claire jusqu’au bout, jusque dans son ultime plan, terrible. Le sauvetage final avec cette longue scène d’avion dans la tempête puis la brume, est merveilleux.