Horreurs boréales.
3.5 Sur le papier, ça sent le bon gros survival, conjugal, enneigé. Je fonce. Et c’est très frustrant car le survival marche plutôt bien mais le film n’a pas du tout confiance en la sécheresse qu’impose le genre. Donc on te manipule à renfort d’un scénario tarabiscoté bien lourdingue, d’une ellipse trop pratique et de flashbacks racoleurs. Alors on est loin d’une carte postale de la nature suédoise et ses aurores boréales, tant le film est froid, la photo grisâtre, un peu à l’image de son couple de personnages antipathiques. Il y a une idée intéressante (l’arroseur n’est pas celui qu’on croit, en gros) mais ce n’est pas très bien exploité. Et puis ces films qui s’ouvrent par une scène de fin qu’on laisse en suspens, j’en peux plus.