L’amour et la mort lui vont si bien.
6.0 Sur le coffret « Luc Moullet en shorts » il est précisé qu’il y a dix courts drôles sauf un. Le voilà. Au fantasme de filmer un drame, Moullet y ajoute la gageure du film en costumes et de l’adaptation littéraire. Pour se faire, il choisit Henry James, son auteur préféré et une nouvelle plutôt méconnue, Le mariage de Longstaff. En 1880, Reginald Longstaff, un riche anglais qui va mourir de phtisie, rencontre sur une plage normande une jeune Américaine. Il en tombe amoureux, mais celle-ci se refuse à lui. Deux ans plus tard, Longstaff réapparaît. Est-ce lui, ou un fantôme ? Alors ce n’est certainement pas ce que Moullet a fait de mieux, mais le romantisme lugubre et le format court adapté d’un format court d’Henry James se marient étonnamment bien avec son style.
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