« Et le vrai monde, il va chez le coiffeur »
3.0 Mike Cahill c’est Another earth, que j’avais trouvé bancal mais intéressant. C’est surtout I Origins, qui m’avait terrassé mais qui tenait sur un fil, on ne savait pas trop comment – ce qui le rendait plus beau et fragile encore. J’étais impatient de voir ce qu’il avait encore dans le ventre. Malheureusement, Bliss est un ratage. On lui retrouve son attirance pour les univers parallèles, les récits à la Philip K.Dick mais les promesses initiales aux effluves d’un Matrix inversé s’évaporent très vite. Film-concept dans lequel le monde serait une simulation. Un monde dans lequel on souffre (Le point de départ est celui du héros, en plein divorce et coincé dans un boulot qu’il ne supporte plus) crée de façon à supporter la perfection du monde réel. Il y a des tentatives mais ça ne prend jamais, d’une part car le casting est aux fraises (Owen Wilson & Salma Hayek au secours) d’autre part car c’est très mal écrit. Dommage.