Rébellion en gestation.
5.0 À chaud j’aurais sans doute été plus indulgent. Quelques semaines après avoir ingurgité ces dix premières salves d’épisodes c’est une autre affaire. C’est dense, c’est brillant, c’est ambitieux, c’est impressionnant. On est d’accord. C’est un blockbuster intelligent, existentiel, qui recèle d’infinies possibilités. Ok. Reste que c’est globalement très indigeste, poseur et racoleur, casting imposant compris. Beaucoup d’esbrouffe, donc et une saison construite comme une gigantesque publicité, à l’image de ce que ce monde, le parc Westworld, offre. Surtout, je ne peux m’empêcher, d’y voir qu’un énième ersatz de Lost, transposé dans un univers de western, couplé à un ersatz de Game of Thrones, dans son aspérité épique. Une sorte de rejeton hybride, l’émotion en moins. Car c’est bien le problème : ça ne me procure pas grand-chose. Reste à savoir si je me motive pour mater la deuxième saison ?