Casa ciao.
5.0 Un petit non. Et parfois un tout petit oui. Disons qu’on se prend au jeu car c’est juste fait pour te divertir après ta journée de boulot.
Mais si on réfléchit un peu, c’est quand même super mal écrit, mis en scène avec les pieds et construit n’importe comment. C’est plein de rebondissements prévisibles, de personnages débiles, dessinés en un trait de caractère. Et puis l’image est aussi moche que leurs masques affreux de Dali.
Quelques minuscules satisfactions malgré tout : Tout d’abord, il faut signaler que sous ses contours très américanisés (J’ai souvent pensé à un Orange is the new black chez les braqueurs) la respiration reste très espagnole (et ça parle espagnol, ça fait du bien) en cultivant le (mauvais) goût pour le kitch plutôt que la vraisemblance.
Ceci étant je trouve que ça fonctionne beaucoup trop souvent au twist qu’on désamorce systématiquement la minute suivante. Et c’est kitch sans trop l’être, aussi bien sur le fond (l’aspect Soap) que sur la forme (Ce petit côté Télénovela). Et paradoxalement c’est ce qui me rend le visionnage supportable. Passe-partout, disons. Un gars comme Alex de la Iglesia aurait fait un truc bien plus barré, par exemple. Là on joue quand même dans une cour très scolaire, moins sur la folie que la séduction. C’est pas hyper personnel.
Et pourtant ça donne envie de regarder la suite. Car il y a Le Professeur. Et il y a Berlin. Les deux seuls protagonistes qui ont un peu de gueule au sein de toute cette médiocrité.
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