Tout est chaos.
3.0 Un grand NON. C’est quoi cette horreur ? La première saison avait au moins pour elle d’être une promesse folle. Avec de jolies fulgurances dans le pot-pourri. Là, impossible de m’attacher à quoi que ce soit tant c’est un gloubiboulga complètement abscons. J’ai l’impression de lire l’exposé de plusieurs élèves brillants, bordéliques et relous qui s’écoutent parler, à l’image des grandes phrases insupportablement sentencieuses qui jalonnent cette saison. De la branlette !
C’est tout ce que je ne veux surtout pas voir dans une série. Et encore moins au cinéma – Si je l’évoque c’est que la série semble scander qu’elle fait bien mieux que les films. Je n’y vois que de l’écriture retorse pour rien, formellement c’est indigeste, comme tout Nolan, Christopher ou Jonathan. Quand il y a l’émotion je marche (Interstellar) mais là c’est tout sauf ça, c’est froid comme la pierre. Une matière comme celle-ci transposée par les Wachowski, (pris en exemple car on peut parfois ressentir une démesure proche d’un Sense8) ça aurait été fascinant je pense. Là il ne reste que la bouillie.
Allez je sauve quand même un épisode, le 8, avec l’indien car tout y est plus à l’os, plus simple, plus émouvant. J’imagine que lorsqu’on aime la série ça doit être quelque chose de beau ce moment. De mon côté, j’ai eu l’impression de parler une heure avec le seul mec pas bourré de la soirée, juste avant qu’il s’en aille et m’abandonne pour deux dernières heures dans un concert de vomi. J’arrête les frais.
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