Kansa’s boyhood.
5.0 Un enfant entre dans une chambre, se glisse dans un lit, éteint la lampe de chevet puis s’endort. Un léger zoom nous rapproche de lui, comme si l’on plongeait dans son rêve, avant un fondu au noir. Dans une texture similaire à celle de son précédent film, Take the 5,10 to dreamland, Bruce Conner effectue un collage d’images glanées : Une locomotive à vapeur, un quartier résidentiel, le globe terrestre, le ciel, un troupeau de moutons, une gymnastique synchronisée sur un terrain de foot, l’épanouissement d’une fleur en accéléré ou des voitures traversant une route inondée. Valse triste dégage la mélancolie des souvenirs d’enfance, qu’accentue la couleur sépia des images.