Mad mac.
3.0 Si Françoise Fabian avait auparavant incarné le personnage de la plus célèbre maquerelle de France, dans le film éponyme (1977) de Just Jaeckin (qu’il fit juste après son succès d’Emmanuelle) celle de Sylvie Verheyde prend les traits plus badass de Karole Rocher – Ex-flic des Braquo, d’Olivier Marchal.
En somme, elle incarne la maquerelle des années Pompidou, par le prisme de 2021. C’est ainsi qu’on ressent le désir de la réalisatrice. Rocher est par ailleurs très bien, dedans, c’est pas le problème. Le vrai problème c’est la réalisation de Verheyde, qui s’avère complètement désincarnée, sans aspérité, déployée en saynètes bâclées agencées dans un montage indigeste et dotés de nombreux personnages secondaires sans aucun relief.
Il faut donc moins compter sur un rapprochement avec le Bunuel de Belle de jour que sur une série (dispensable) comme Maison close. Ou quand tu veux faire L’Apollonide, souvenirs de la maison close, mais que tu n’as pas le talent de Bonello non plus. Bref, aucun intérêt.