Sinking bad.
2.0 J’ai craqué. Il fallait que je souffre jusqu’au bout. Et c’est de pire en pire. La seule satisfaction qu’on tire de cette troisième saison c’est d’assister non plus à dix mais huit épisodes.
Ce qui me faisait tenir c’était le Far West. Et il a disparu. Il faut dorénavant se coltiner un techno-thriller futuriste à la Matrix, cultivant à outrance le flou artistique, en se déployant aussi bien dans une ville futuriste glaciale que dans un nouveau parc, le Warworld situé dans un village de l’Italie fasciste, que dans le Japon des Samouraïs.
Un relook/reboot sans intérêt, tant on ne comprend rien à rien, tant on ne sait plus différencier le réel de l’irréel, les humains des robots. Tout y est encore plus terne, désincarné, complètement recroquevillé dans sa petite virtuosité vaine. À l’image d’Aaron Paul, le petit nouveau, qui semble rejouer la même partition que dans Breaking bad.
Les dialogues sur-écrits sont toujours insupportables. La rafale de rebondissements toujours aussi indigeste. La bande-son de plus en plus lourdingue. C’est horrible.