La petite évasion.
5.0 L’enchaînement entre les deux saisons m’a semblé inapproprié. Une sorte de cliffhanger qui ne dit pas son nom. Comme si on avait coupé n’importe comment tant la suite se loge pile dans la continuité. Je suis peut-être vieux jeu mais j’ai besoin de sentir une rupture, besoin d’apprécier une saison aussi pour sa fin, pour le plaisir d’assister au season final et au crescendo qui l’accompagne.
En effectuant une petite recherche j’ai compris qu’il s’agissait du « montage Netflix » puisque sur Antena 3 (en Espagne, donc) ces deux saisons sont réunies en une seule. Par ailleurs, il n’y avait pas treize puis neuf épisodes mais quinze. Autant dire que le découpage a été modifié dans son entièreté, probablement pour rester dans la norme requise par la plateforme. C’est ridicule.
Autrement j’ai peu de choses à ajouter à l’impression laissée par la première salve. Je vois vraiment ça comme un petit plaisir coupable, régressif et totalement inoffensif. La majorité des personnages (Tokyo, Rio, Nairobi, Prieto mais la palme revient évidemment à Arturo) sont exceptionnellement insupportables, les effets sont ringards, la photo terne, la réalisation approximative. Je ne sais plus où j’ai lu quelqu’un dire qu’il trouvait que La casa de papel était montée comme les pubs contre le piratage qu’on avait à l’époque sur les DVD avant les films. C’est pas faux.