Vain cabotin.
2.0 C’est un show Belmondo. On ne voit que lui et il en fait des caisses comme s’il rejouait l’intégralité de ses rôles précédents dans un seul film. Peut-être que si j’avais vu le film étant gamin j’en garderais de l’affection, mais découvrir ça aujourd’hui, punaise. C’est insupportable. On pourrait dire que Bebel en roue libre phagocyte le projet de Philippe de Broca mais même pas tant tout le reste s’aligne sur sa prestation excentrique : les dialogues d’Audiard, la réalisation de De Broca, le scénario d’Audiard et De Broca, tout, absolument tout, prend les allures d’une farce en surrégime archi pénible. Le film ne se pose jamais, noyé dans un rythme épileptique, un festival de gesticulations et déguisements improbables, et des gags ni fait ni à faire. Et dans ce salmigondis il reste toutefois Geneviève Bujold, elle est jolie, douce, calme, sobre, elle a dû se tromper de plateau.