Game over.
2.0 Le premier volet, déjà signé Adam Robitel, était déjà pas fameux, mais avec un peu d’indulgence on pouvait en retenir quelques points positifs, essentiellement via certains de ses décors. Et c’est la base d’un escape game, le décor. Enfin, selon moi. Le reste m’intéresse moins car généralement les mécanismes de résolution des énigmes sont des copié-collé d’une situation à l’autre. Bon, je ne suis pas un adepte non plus, j’ai dû en faire trois dans ma vie. Ce qui m’embête aussi souvent, c’est qu’il y ait un temps imparti. Et ça va toujours beaucoup trop vite, traduction : étant donné que c’est un jeu en équipes, mes collègues sont toujours plus rapides que moi. C’est embarrassant, mais contrairement au film, l’escape game n’est pas mortel donc c’est pas très grave. Ce film-là (mais le précédent c’était pareil) accentue ce malaise tant il va beaucoup trop vite tout le temps. Et c’est paradoxal car ces personnages sont souvent particulièrement débiles excepté dès qu’il s’agit de résoudre des énigmes, là ils excellent. Impossible d’y croire. Quelques bonnes idées dans certains décors ici et là, notamment les sables mouvants de l’un, la pluie acide de l’autre, mais globalement c’est trop mal filmé pour être angoissant. Mais si le film s’en tenait à ses escape game en rafale, en le faisant bien, ça pourrait être un jeu de massacre plutôt jubilatoire dans la lignée de Destination finale, par exemple. Le problème c’est qu’il tente de creuser, de par son prologue et un épilogue lourdingue, l’identité du maître du jeu, qui fait définitivement basculer la Série B dans le Z. Nullach.