Le dieu des hautes plaines.
7.0 Découvert il y a une quinzaine d’années. Ça ne m’avait pas marqué du tout. Et j’avais tout oublié. En fait c’est un très beau Eastwood, un western noir et minimaliste, dans la lignée de Josey Wales hors-la-loi ou plutôt L’homme des hautes plaines, dans lequel Eastwood, personnage et créateur, se prend moins pour un justicier (ou un « cavalier solitaire » comme le promet le sous-titre français) que pour dieu, inconnu sur son cheval, surgit des montagnes, rendant service à une petite communauté de chercheurs d’or persécutée et menacée d’expulsion par le fondateur de la ville qui fait tout pour s’approprier leur concession. Pale rider est aussi le moyen de raconter sa vision humaniste, collective et réconciliatrice de l’Amérique à travers un groupe de chercheurs, qui échangent et résistent, ensemble. En somme, c’est un beau film politique, très classique mais beau, très épuré.
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