Banco.
4.0 Une ellipse de trois ans et hop on prend (presque) les mêmes et on recommence : Un nouveau braquage, celui de la Banque d’Espagne supplantant celui de la Fabrique de la Monnaie. Prétexte : Sauver Rio d’une fâcheuse situation. Moui. On sent bien que l’arc narratif était bouclé et qu’il fallait en créer un autre. Et le vrai prétexte c’est de faire de nos masqués aux noms de villes des symboles de la Résistance, face à une police maléfique, sans aucune nuance. Le reste ne change pas : Montage au hachoir, flashbacks à gogo, amourettes en rafale, rebondissements multiples. Quant aux nouveaux personnages qui pourraient redynamiser l’ensemble c’est simple, ils sont traités par-dessus la jambe : Bogota, Marseille, qui sont-ils ? Palerme est le seul nouveau venu un peu plus intéressant mais il est une déclinaison nettement moins charismatique de Berlin. Et si Raquel devenue Lisbonne a changé de camp elle n’est dorénavant plus que l’ombre d’elle-même, on sent que la série ne sait plus quoi en faire, préférant miser sur celle qui la remplace, une inspectrice sans états d’âmes, davantage capable de rivaliser avec El Professor. Affaire à suivre…