Casse-pipe.
3.0 Il s’agit donc du prequel d’Army of the dead, la bouillasse informe de Zack Snyder sortie aussi cette année. Le film est cette fois réalisé par Matthias Schweighöfer qui n’est autre que l’acteur principal. C’est sa première réalisation. L’idée est de suivre un personnage de l’univers du Snyder, un seul, celui du perceur de coffres forts, bien avant qu’il ne soit convié dans le casino de Vegas infesté par les zombies.
Army of the dead avait au moins le mérite de la tentative de mêler film de casse et film de zombies. Army of thieves est un film de casse sans zombies. Un film de casse, donc. Avec des zombies dans les cauchemars prophétiques du personnage, histoire qu’on ne soit pas totalement hors sujet. C’est plutôt une comédie d’espionnage d’ailleurs tant l’ensemble est très léger.
Le film est absolument sans intérêt, laid, mal fichu, réalisé avec les pieds et terriblement anecdotique : pas une scène d’action correcte, pas une scène de casse (il y en a trois dans le film) que l’on retient. Il aurait pu miser là-dessus, dégoter trois lieux forts (Prague, Hallstatt & St Moritz) et les faire exister. Rien. Tout est confondant de banalités.
On y suit donc Sebastian avant qu’il ne devienne Ludwig Dieter, simple employé de banque, recruté par une bande de braqueurs recherchés par Interpol, qui l’ont débusqué grâce à une vidéo Youtube dans laquelle il narre sa fascination pour les coffres et Wagner. Et c’est tout. Le set-up le plus triste du monde.
Quid de savoir s’il ne fallait pas faire ce spin-off (et les autres qui suivront, paraît-il) avant le film de Snyder ? Car là c’est un peu comme si le MCU avait démarré son univers étendu avec Endgame. Mais bon, y a Nathalie Emmanuel aka Missandei dans Game of Thrones et ça fait toujours plaisir. Et on y croise aussi Jonathan Cohen en agent Interpol. Kamoulox.