Circulez, y a rien à voir.
3.0 Psychologue agoraphobe, Anna vit recluse dans son appartement new-yorkais, boit du vin, mate des vieux films, se bourre de médocs et espionne ses voisins. Un jour elle reçoit la visite de sa voisine, passe la soirée avec elle. Le lendemain, en observant par sa fenêtre, elle la voit en train de se faire assassiner, le fait savoir mais personne ne la croit puisqu’elle est folle aux yeux de tous.
Point de départ plutôt alléchant si tant qu’on apprécie ce type de thrillers qui pullulèrent à Hollywood durant les années 90. Pourtant, rien ne fonctionne. Tout est vide, racoleur, sans vie, jusqu’aux nombreux rebondissements qui parsèment le récit, notamment cet indécent flashback traumatique archi attendu.
Psycho-thriller roublard et visuellement lourdingue, noyé sous ses références, hitchcockiennes (Relecture éminente de Fenêtre sur cour) et langiennes (Reprise du titre The woman in the window, 1944) que son casting de stars (Amy Adams, Julianne Moore, Gary Oldman, Jennifer Jason Leight) ne parvient jamais à sauver et sa musique signée du bourrin Elfman enterre définitivement. Aucun intérêt.