The me and the I.
3.0 Bavard, bourgeois, nombriliste, déconnecté du réel, insupportable. Mais Podalydès est exceptionnel, comme il l’a rarement été. Donc au fur et à mesure il anime le film, fait vivre le texte, le plan, un peu comme le dernier film de Joachim Trier au point qu’on aurait pu renommer celui-ci Philip (en douze chapitres). On n’en sort donc pas aussi exténué par ce que cet assommant huis clos promettait au préalable – aussi parce que les séquences avec Emmanuelle Devos sont superbes – mais on sent passer les saisons, les chapitres et on est content que ça se termine. Pire Desplechin, de loin. Ou bien c’est moi qui n’en ai plus rien à carrer de ce cinéma centripète ? Possible…