Eloge de la lumière.
7.0 Difficile d’imaginer voir ce film autrement qu’en salle, tant c’est un film d’obscurité, au sein duquel le corps, le visage, les yeux sont de purs éclats de lumière. Le son y est dément, qu’il s’agisse du bruit des pas dans cette ouverture, celui de la tempête, des cris des enfants hors champ, la terre piochée, le craquement des murs. Les murs sont un personnage. C’est un cinéma exigeant, (trop) épuré, parfois j’en sors un peu. C’est aussi l’histoire d’un hors champ spatio-temporel de quarante ans entre le Cap Vert et le Portugal. L’histoire d’un corps absent (Joachim) et d’un corps qui est de quasi chaque plan : Vitalina, sa veuve. Et il y a le plus beau plan final vu depuis longtemps.
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