Sur écoute.
7.0 Excellente surprise que ce thriller très ambitieux, devant lequel on pense aux grands films paranoïaques type ceux de Pakula, voire au Conversation secrète, de Coppola. On y retrouve les qualités d’un film comme Le chant du loup, qui lui ressemble beaucoup et pas seulement parce que leurs personnages sont avant tout doués de l’oreille : La direction artistique est très proche.
Le Gozlan est meilleur il me semble, ne serait-ce que pour son intensité dramatique et l’équilibre qu’il trouve dans l’imbrication de l’enquête et de la romance. D’autant que Boîte noire m’a semblé très réaliste en tant que fiction sur une histoire qui pourrait être vraie. On y croit. On sent que le cinéaste a bossé le sujet en amont, qu’il ne s’est pas jeté dans le BEA comme ça.
Pierre Niney y est excellent. Un rôle taillé sur mesure. J’aime l’idée qu’on suive ce personnage, bientôt seul contre tous, qu’on croit en lui mais qu’on se demande sans cesse s’il ne fait pas fausse route. Jusqu’au bout, le film est d’une grande intensité à ses côtés.
Intéressant ce Gozlan : J’avais déjà bien aimé l’honnête survival Captifs à l’époque, modérément apprécié le polar Burn out récemment, mais le film, dans son genre, avait ses qualités. Il faut que je rattrape Un homme idéal (aussi avec Niney) maintenant.