First blood.
7.0 Après un accident de moto qui la brûle grièvement, Rose est opérée d’urgence dans l’hôpital privé le plus proche où le Dr Keloid, chirurgien esthétique, va en profiter pour expérimenter une nouvelle technique de greffe de peau. Un mois plus tard, Rose se réveille de son coma et son métabolisme s’est transformé. Elle ne digère plus la nourriture, doit se nourrir de sang humain à l’aide d’un nouvel organe prenant l’apparence d’un dard phallique rétractable qui sort de son aisselle. Dès lors ses victimes sont contaminées et développent une épidémie aux symptômes proche de la rage.
À l’instar de Shivers juste avant, Rage, deuxième long métrage de Cronenberg, pose les bases solides (Mais encore en gestation) d’une filmographie cohérente qui aboutira à Crash, chef d’œuvre absolu, qui prolonge sa fascination pour la chair, la mort, la mutation du corps, les mutilations. Rage est encore un cinéma ultra fauché, avec une esthétique de film d’exploitation – appuyé par la présence de Marilyn Chambers, star du cinéma porno, qui incarne le rôle principal – dans un Montréal cauchemardesque plongé en pleine loi martiale. Le film est parfait à revoir aujourd’hui pour sa dimension politique et cette obsession pour le certificat vaccinal antirabique. Pas loin d’avoir adoré.
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