Flop 50.
1.0 Je n’ai pas forcément envie de cracher sur Lelouch, d’une part car j’ai vu qu’un quart de sa filmographie, d’autre part car parmi ces films vus j’en aime certains – y en a même un que j’adore – mais franchement j’ai rarement vu un film aussi embarrassant et catastrophique que celui-ci, son cinquantième. Alors oui Lelouch est fasciné par la mort, oui Lelouch aime ses acteurs, oui Lelouch est amoureux de ses propres films, mais il faudrait vraiment être un fan hardcore (et aveugle) pour ne pas se rendre à l’évidence, tant tout y est NUL : photo indigente, montage dégueulasse, casting absurde, écriture honteuse. Le mec a tellement rien à raconter qu’il fou le covid dans chaque scène. Un moment, Ary Abitan (Oui y a cette merde dedans) propose du gel hydroalcoolique. Un moment, Darmon veut réserver une croisière mais on lui dit que c’est impossible à cause de la crise sanitaire. Un moment, Sandrine Bonnaire dit qu’elle en a ras-le-bol des masques. Le film vaut uniquement pour la présence de Robert Hossein (qui meurt juste après le tournage) qui se souvient (lourdement) des Uns et les autres. Pour le reste c’est à peu près aussi gênant à regarder que lorsque Lelouch sortait son smartphone pour filmer ceux qui pleuraient aux funérailles de Johnny.