Mort d’un pourri.
4.0 Du Marchal pur jus, avec des « couilles » et des « enculés ». Mais avec beaucoup moins de « couilles » et « d’enculés » que d’habitude : C’est mieux écrit (et pas écrit par Marchal, tiens tiens) ou disons que son récit (grosso modo inspiré de l’affaire de l’arnaque à la TVA sur la taxe carbone) prend le pas sur la nullité habituelle de ses dialogues. Alors il faut quand même se coltiner ce début et cette fin en miroir (avec voix off de merde incluse) et des invraisemblances embarrassantes qui n’ont d’égales que l’issue portnawakesque de ce whodunit improbable. Et il faut oser retrouver le duo Magimel / Depardieu de la série Marseille. Mais Magimel y est excellent, comme souvent. Plus rare : Michael Youn & Gérard Depardieu semblent aussi très investis. Bon voilà, ça fait partie de ce que Marchal a fait de moins pire, on va dire.