Une tour de fer qui rouille.
4.0 Il semble donc que Martin Bourboulon soit la nouvelle référence en matière de « réalisateur de blockbuster français » puisqu’on lui a confié les deux volets du prochain « Les trois mousquetaires » à 60 briques chacun. On se base uniquement sur Eiffel, si je comprends bien ? Etant donné qu’il avait plutôt investi la comédie au préalable, en réalisant les deux opus de Papa ou maman, est-ce bien raisonnable ? Il a aussi un beau CV d’assistant à la réalisation, ayant bossé entre autres, pour Jolivet, Tavernier, Rappeneau, Kassovitz. J’essaie de comprendre. Ce qui n’est pas très inquiétant c’est que Bourboulon fait le job, avec Eiffel. Ce qui est plus inquiétant, c’est qu’il fait le job, justement. Juste le job. C’est le truc le plus conventionnel qu’on puisse faire en tant que biopic sur Gustave Eiffel et en tant que love story impossible. Tout est terne, désincarné : L’image, l’interprétation, les dialogues, l’écriture, le montage, la musique. Tout est accablant d’ennui.