Déséquilibre.
5.0 Là je retrouve le Carné qui me séduit moins (nettement moins que sur La Marie du port ou L’air de Paris, par exemple) car si le récit est passionnant, les interactions entre chaque personnage sont intéressantes, je ne parviens pas à passer outre l’imposant verbe de Prévert et cette impression de théâtralité permanente. Mais bon, c’est sans doute moi. Et comme je le craignais, Arletty et Louis Jouvet prennent toute la place, je ne vois que ces deux-là qui donnent tout pour qu’on ne voit qu’eux, ainsi ils éclipsent totalement les deux premiers rôles – les seuls qui soient émouvants, qui donnent son sel au film – campés par Annabella et Jean-Pierre Aumont.
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