Ample rencontre.
8.0 Je prends mon temps, mais chaque découverte d’un film de David Lean est un émerveillement. Celui-ci est fabuleux évidemment, un film-cousin de Brève rencontre – la passion étirée contre la passion éphémère, toutes deux impossibles – qui brille aussi bien dans sa narration (l’écriture est un bonheur de chaque instant, raffinée, dense, limpide, passionnante) que visuellement : impossible d’oublier ce qu’il fait ici d’Annecy et des Alpes, mais aussi de ces scènes d’intérieurs ou de métro.
C’est un grand film sur une passion inachevée, pour laquelle le vertige temporel est palpable : le film se déroule sur plusieurs temporalités, enchâssant retrouvailles et séparations, visions et souvenirs, avec parfois des flashbacks dans des flashbacks, sans jamais nous perdre et sans jamais perdre la mélancolie du présent. Une splendeur de chaque instant. Une fois de plus, merci Arte pour la découverte !
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