La bête histoire de Daniel & Stéphane.
3.0 Avec toute la sympathie que je peux avoir pour le Palmashow, il faut reconnaître qu’au cinéma – à moins d’être sinon canalisés, complètement absorbés par la réalisation de Dupieux, dans le très beau Mandibules – c’est un peu la catastrophe. Déjà La folle histoire de Max & Léon c’était prometteur mais in fine pas fameux, très raté (mais un peu plus ambitieux il me semble, avec cette envie de renouer avec de grands films populaires type La grande vadrouille) et Les vedettes est du même acabit, quand bien même il remplace le terreau de la seconde guerre mondiale par des émissions télés, ouvertement parodique du Juste prix ou de N’oubliez pas les paroles. Les deux films sont d’ailleurs réalisés par Jonathan Barré. Et j’ai la sensation, devant ces deux films, que Barré ne fait rien sinon se mettre au diapason de ce duo souvent très drôle, sur pastille, mais incapable de créer du rythme sur le temps d’un film, qui plus est un buddy movie. Ludig & Marsais mangent le film qui ne parvient jamais à se déployer, par ses seconds rôles notamment, qui n’existent jamais. On sourit donc peu, il n’y a aucun rythme, peu d’idées et le fait que le film s’intéresse peu à cet univers (je le répète dévoré par ce duo) crée une atmosphère très cynique, à l’encontre du système télévisuel, certes, mais plus gênant, à l’encontre de ceux qui regardent les programmes télévisés et qui vivent en région.
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