Eux, moches et (pas si) méchants.
4.0 Le début est chouette et à l’image du slogan promotionnel « Être méchant n’a jamais été aussi cool » d’autant que la première scène dans le diner rejoue allègrement l’ouverture de Pulp Fiction, et la discussion autour du cochon-dinde n’est pas sans évoquer celle du hamburger. Voir une bande de loup, requin, piranha, tarentule et serpent faire des casses simplement en faisant peur à la population, c’est frais, rigolo, bien qu’un peu trop hystérique, lorgnant davantage du côté de Guy Ritchie que vers Tarantino. Ensuite, le film retrouve des rails plus conventionnels, plus calibrés pour les enfants disons, aussi bien sur la forme (très attendue, avec ses rebondissements programmatiques) que sur le fond (Les personnages malveillants vont retrouver le chemin du Bien, à renfort de morale rédemptrice et de discours sur l’amitié) avec ses personnages réversibles. Mais ça reste regardable et pas désagréable en accompagnant les enfants. Et un Dreamworks Animation un peu moins nul que la moyenne.