Street of rage.
4.0 Paumé au beau milieu d’une lutte surnaturelle entre les puissances du bien et du mal, Jack, simple camionneur, va tenter de sauver la fiancée de son ami, enlevée par un mystérieux sorcier tout en cherchant à récupérer son camion dans Chinatown.
On dirait un jeu d’arcade, avec plein de niveaux ouvrant sur des boss, avant le boss final. Je n’y connais plus grand chose mais j’y ai vu du Mortal Kombat, bien sûr. Mais aussi du Street of rage, le dernier niveau ressemblant beaucoup au couloir du palais du mandarin bimillénaire.
Il y a des puits, des tuyaux, des trous dans les plafonds. Il y a des monstres, des golems, des malédictions, des lumières vertes qui sortent du ciel. Il y a des sorciers, de la magie noire et une chinoise aux yeux verts. C’est généreux, euphorique, assez usant pour ma part.
Ce qui m’a plu c’est la dimension méta incarnée par le personnage de Jack, qui fait figure de spectateur occidental perdu dans un monde dont il ne connaît pas les codes, mais qui va tenter de gérer, malgré tout, sorte d’anti Snake Plissken, via un Kurt Russell post New York 97, plus beauf et désinvolte.
Et si les références aux films de kungfu m’échappent complètement, j’ai parfois été séduit par la bizarrerie du film, aussi bien dans ses couleurs, son rythme que ses répliques. Bon, je me suis peu amusé malheureusement.
Reste un divertissement bruyant et coloré, complètement à l’opposé de ce que Carpenter venait de faire (son sublime Starman) prouvant une nouvelle fois son statut de cinéaste alors imprévisible et incompris (le film fait un bide) qui sera une nouvelle fois lâché par les studios.