Devine qui vient tuer.
3.0 Le temps d’un week-end, un industriel invite sur son île plusieurs entrepreneurs, accompagnés de leurs femmes, dont un brillant scientifique, inventeur d’une résine synthétique révolutionnaire. Tous tentent de s’associer au chercheur, qui préfère préserver le secret de son invention et le monopole. Les discussions vont bon train quand petit à petit, les invités se font assassinés, les uns après les autres.
Nouvelle variation des Dix petits nègres, cette fois signée Mario Bava, dont on sent le plaisir de – se la couler douce – tourner sur une île (en Sardaigne) plus que de raconter une histoire et tisser des personnages intéressants. Ses seuls éclats : quelques plans, extérieurs au clair de lune, intérieurs lorsqu’il capte cette villa d’architecte en grand angle, et la scène des perles dans l’escalier. Le reste n’est que succession de cadavres où les meurtres sont systématiquement hors champ.
Il y a toujours un style visuel tranché, mais Bava semble avoir torché rapido ce jeu de massacre, se reposant sur une ambiance psychédélique, jusque dans sa bande son, mais à l’image de ces zooms intempestifs, se révélant d’assez mauvais goût.
0 commentaire à “L’île de l’épouvante (Cinque bambole per la luna d’agosto) – Mario Bava – 1972”