Le petit orphelin.
6.0 Dans un style similaire je préfère Les grandes espérances, l’autre adaptation de Dickens signée Lean, un an avant celle-ci. Oliver Twist est quand même une bonne porte d’entrée (Et pour les enfants, aussi) dans le cinéma de Lean, afin d’apprécier son ambition visuelle et narrative, d’autant plus qu’ici sa vision de Londres est fortement inspirée par l’expressionnisme allemand. Et si le récit se finit bien (Pour son petit orphelin de dix ans) le film est parcouru de visions cauchemardesques, quasi horrifiques, symbolisée par ce monde d’adultes brutaux, pervers, implacables, aussi bien dans la première partie se déroulant dans l’orphelinat d’une paroisse de l’ère victorienne que dans la seconde, en compagnie d’une bande de voleurs des rues londoniennes.
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