Malédiction party.
4.0 Un antiquaire part à la recherche de son frère disparu. Son enquête le mène dans un manoir où se livrent des fêtes orgiaques, peut-être aussi quelque rituel satanique. On se souviendra peu du héros, aussi habité qu’un blockhaus en ruine, en revanche ce sera l’occasion d’y croiser trois légendes du genre, Christopher Lee, Boris Karloff & Barbara Steele. D’y voir Boris Karloff – dans l’un de ses derniers rôles – en mode mineur et en chaise roulante ; d’y voir Christopher Lee se transformer en Barbara Steele, dans un final complètement foiré. Auparavant le film distille quelques beaux instants, s’inspire un peu de Bava moins le talent, l’ambiance, le tempo. C’est une adaptation de La maison de la sorcière, de Lovecraft mais ce ne sera rien de plus qu’un nanar assez terne, jamais désagréable pour autant. Beaucoup pensé à un autre film britannique, qui sortira dix années après, The wicker man, nettement plus fou et beau, évidemment.
0 commentaire à “La maison ensorcelée (Curse of the crimson altar) – Vernon Sewell – 1971”