La planète sauvage.
6.0 Inspiré du roman de Robert Merle, « Un animal doué de raison », Le Jour du dauphin se déroule sur une ile, au sein d’un centre d’étude où un scientifique (George C. Scott), entouré d’une jeune équipe de biologistes, cherche à apprendre à un dauphin le langage humain.
Et le film prend le parti casse gueule de montrer cette relation aussi improbable qu’ambiguë : Alpha (Le dauphin) devient « Fa » dans la bouche de l’océanographe, qui teste chacune de ses capacités cognitives et communicantes, quand il devient « Pa » (pour papa) pour l’animal.
Le film fait donc la chronique relationnelle entre Fa & Pa, mais fait planer dès le départ une menace gouvernementale (incarnée notamment par Paul Sorvino), avec des agents secrets en surveillant d’autres, qui voient d’un autre œil cette avancée scientifique, notamment politique et militaire.
C’est un film très étrange, une vraie curiosité. Assez proche des thrillers paranos de l’époque dans la lignée de Conversation secrète (1974) ou Les trois jours du Condor (1975) quand bien même le film de Mike Nichols s’avère bien plus inégal, confus et pas toujours très inspiré dans son dernier tiers.
Le final reste très beau, à la fois lumineux et mélancolique. On pense à Orca, de Michael Anderson (1977) et pas seulement pour leurs compositeurs respectifs – Georges Delerue dans l’un, Ennio Morricone dans l’autre – mais surtout pour leur discours pro-animal.
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