La catastrophe.
1.0 Le film est incapable de construire la moindre séquence. Celle en Afghanistan par exemple durant laquelle les soldats américains traversent un désert brûlant – bonus photo atroce : sable jaune pisse, ciel bleu produit à chiotte – avant de tomber dans un village ravagé par une vague de froid, si froid que les habitants sont morts glacés sur le coup. La scène est nulle. On ne voit rien. Ça dure trois secondes : on voit un type, un soldat le touche, sa main tombe. Et hop, on passe à autre chose. La séquence des explosions à Hong Kong sera un peu plus généreuse. En revanche les effets spéciaux c’est l’horreur, une bouillie numérique dégueulasse. Et les raz de marée à Rio ou Dubaï c’est pire. Mais le pire du pire, je crois que c’est le kidnapping du président en plein meeting et la course poursuite qui s’ensuit. À se pisser dessus. Tout est au-delà du catastrophique. L’écriture, le montage, l’interprétation. Tout.
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