Le guerrier de la route de campagne.
5.0 Tout aussi testosteroné, nerveux, explosif, stylé, soigné que le premier volet. Une sorte de John Wick à la française dans le ton, dans une intrigue à la Marchal. Mais hormis les dialogues, un peu trop écrits, un peu trop cons, c’est pile ce que Marchal ne fera plus : Du polar hard-boiled avec une action lisible où l’on ressent chaque coup lors des bastons : Coups de poing, de portière de voiture, de coin de table, coups de lames, coups de feu. Où l’on ressent la tôle froissée, l’asphalte qui brûle, les châssis qui se disloquent, lors des courses poursuites en bagnoles. Ça n’arrête pas, c’est épuisant, mais au moins on est servi. Et si ce n’était pas un peu trop écrit et pas toujours finement incarné, ce serait super.