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Archives pour janvier 2023



Atlanta – Saison 3 – FX – 2022

11. Atlanta - Saison 3 - FX - 2022Incroyable mais vrai.

   4.0   J’ai vu tellement peu de séries cette année que je me retrouve à parler d’une saison regardée y a trois mois… Bon je ne vais pas m’attarder de toute façon, ce serait dommage, car autant j’avais adoré les deux premières saisons autant là je suis passé à côté. Je ne l’explique pas, je ne suis jamais rentré dedans, j’avais l’impression de mater un truc sans queue ni tête autosatisfait de sa petite virtuosité conceptuelle, moitié ultra absurde moitié ultra pertinent (mais chiant), en circuit fermé.  C’est sans doute vertigineux pour beaucoup, me concernant c’est la douche froide de l’année. Et pourtant je la regardais en étant conquis avant l’heure. Bref tant pis pour moi. J’avais prévu d’enchaîner avec la suivante, mais ça m’a complètement refroidi.

Zaï Zaï Zaï Zaï – François Desagnat – 2022

15. Zaï Zaï Zaï Zaï - François Desagnat - 2022Le (petit) fugitif.

    4.0   C’est l’histoire d’une cavale qui démarre par un oubli de carte de fidélité à la caisse du supermarché et d’un poireau brandit comme une arme devant le vigile : c’est dire l’humour si particulier du matériau, qui mise à la fois sur l’absurde et le quotidien détourné. Je n’ai pas lu la bande dessinée de Fabcaro (qu’on m’a ultra conseillée) mais j’imagine que tout est déjà dedans. Le film en lui-même est assez peu chaleureux et inventif, très pauvre visuellement, mal rythmé, assez impersonnel dans sa mise en scène. Restent les gags en effet, qui parfois font mouche, aussi grâce aux acteurs et aux divers caméos (un peu gratos). Mais globalement ça donne plus envie de lire les planches que de regarder le film. Ce qui n’est déjà pas si mal.

Jessie (Gerald’s game) – Mike Flanagan – 2017

39. Jessie - Gerald's game - Mike Flanagan - 2017Détache-moi.

   3.0   La formidable série Haunting of Hill house m’aura permis de faire connaissance avec le cinéaste Mike Flanagan, qui avait créé et réalisé l’intégralité des dix épisodes. Il me tardait de découvrir l’un de ses long-métrages. Avant de me pencher sur Doctor Sleep, commençons par Jessie, adapté aussi du roman éponyme de Stephen King.

     Le pitch est aussi prometteur que casse-gueule pris dans l’écrin cinématographique : Un couple part en week-end à la campagne, dans une maison isolée. Durant leurs ébats, le mari attache sa femme au lit avec des menottes mais soudain il a une crise cardiaque et s’effondre. Sa femme reste attachée, livrée à elle-même.

     Et c’est une déception. Il y a une installation intéressante, avec le couple, la maison, le lac, le chien, le twist, la durée, la nuit, la crainte de l’extérieur. Le film est minutieusement cadré (on sent que Flanagan soigne chacun de ses plans), quelques situations font grimper la tension et une scène va s’avérer bien sanglante. Mais c’est tout. Le film n’est qu’un aveu de faiblesse permanent, révélant l’inadaptabilité du roman.

     Très vite l’ennui gagne. Et comme si Flanagan s’en rendait lui-même compte, il va alors utiliser des hallucinations bien pratiques. Et pire plus tard lorsque les flashbacks prennent le relais, via des rêves en forme de souvenirs nullissimes qui vont recoller chacun des morceaux, faisant office de storytelling de bas étage. On est donc plus proche d’un 127 heures que d’un Frozen, malheureusement.

Titanic, au coeur de l’épave – Thomas Risch – 2020

31. Titanic, au coeur de l'épave - Thomas Risch - 2020Un océan de vestiges.

   5.0   Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic, réputé paquebot insubmersible, sombre dans les profondeurs de l’Atlantique nord. Si son tragique voyage inaugural alimente de nombreux récits, souvenirs et fictions, une zone d’ombre plane sur la survie de sa carcasse. « Titanic, au cœur de l’épave » ambitionne de raconter cela. C’est un docu aussi peu stimulant visuellement qu’il est passionnant par son fond, se focalisant sur le devenir de l’épave la plus célèbre du monde. On y apprend notamment que, chaque jour, 300kg de métal sont rongés par des bactéries des profondeurs, qui ont formés avec le temps, des stalactites de rouille. Bref, que les jours du paquebot – échoué à près de quatre mille mètres de profondeur depuis plus de cent ans – sont comptés. L’épave se détériore, inéluctablement, attaquée par le naturel infiniment petit qui se charge de recycler ses vestiges. Au point que certains scientifiques envisagent d’utiliser ces bactéries afin de dépolluer certaines zones marines. Ne reste plus qu’à savoir le temps qu’il reste au Titanic avant de se volatiliser complètement. Le film revient aussi sur les nombreuses expéditions qui ont eu lieu dans les années 80, où américains, français et russes, tentaient de découvrir puis d’approcher l’épave, à l’aide d’une technologie qui enfin le permettait : à renfort de sonars, caméras et calculs de trajectoires. On fait aussi connaissance avec des explorateurs : géologues, biologistes mais aussi des coordinateurs de fouilles qui récupèrent des trésors témoin du premier et dernier voyage du paquebot, un peu comme Brock Lovett tente de débusquer le cœur de l’océan dans le film multi-oscarisé. Reliques – dont une pièce phare : une paroi de la coque, pesant dix-huit tonnes – qu’il est possible d’aller observer dans un musée à Vegas. Ça reste télévisuel, donc, mais néanmoins une belle plongée au cœur des abysses aux côtés de vrais passionnés, experts des fonds marins et parmi eux, James Cameron, bien entendu, qui compte à son actif douze plongées autour du Titanic.

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