L’âge d’aimer.
6.0 Instant confession : J’ai toujours eu un problème avec Fanny Ardant. C’est son jeu, sa voix, c’est physique. Je n’y arrive pas, c’est comme ça. Elle me gâche le formidable La femme d’à côté, de Truffaut, par exemple. Autant dire que Les jeunes amants, réalisé par celle qui avait fait le sympathique (et dispensable) Du vent dans mes mollets, ça m’attirait à peu près autant que de la cervelle de singe en sorbet. Et pourtant j’ai trouvé le film beau, touchant, j’ai aimé son ambiance, son rythme. Mieux j’ai trouvé Fanny Ardant superbe dedans. Je ne m’attendais pas à ce que cette relation entre elle et Melvil Poupaud fonctionne si bien. C’est d’ailleurs la seule chose qui fonctionne dans le film, déjà moins intéressant avec ce qui gravite autour d’eux. Pour le coup, ça aurait mérité un traitement théorique à la Emmanuel Mouret dans Chronique d’une liaison passagère : Nous faire assister aux soubresauts de cette relation et à rien d’autre.
mes commentaires sur votre blog ne sont plus mis en ligne
Ah bon ?
Celui-là oui, en tout cas