Sauver ou guérir.
5.5 Très partagé devant ce film, qui m’a parfois plu, parfois gonflé. Ce que j’aime dedans c’est principalement Laurent Laffite, Lisbonne, la musique de Flavien Berger et l’aspect rom’com assumée. Ce qui me saoule, c’est assez problématique puisque c’est le jeu amorphe de Blanche Gardin (que j’ai vraiment l’impression de voir exactement comme sur scène ou dans sa série « La meilleure version de moi-même » sans aucune variation) et l’idée des inserts animés complètement ridicules, pas aidés par la petite voix intérieure systématique. Mais ces griefs tendent à disparaitre à mesure que le film avance, car la dépression de Jeanne se fane aussi, au profit du deuil impossible d’une mère suicidée, donc ce qui me gênait au préalable devient assez beau, sur le visage de Gardin et dans la disparition progressive de ces pastilles animées qui sonne un début de renaissance. L’impression reste d’autant plus positive que je trouve la mise en scène de Céline Devaux, dont c’est le premier long métrage, plutôt inspirée, originale.