Plein phare, plein vent.
6.5 Encore un très beau film d’Epstein, auquel je ferais le même reproche qu’au Tempestaire : Le poème de la mer y est un peu dévoré par les dialogues, ici le côté didactique de présentation des phares, du quotidien des gardiens de phares et de la chaine de signalisation marine du littoral. On sent le programme, la commande : réaliser un documentaire sur les phares. On sent moins le vertige sonore auquel le film aspire mais ne s’abandonne pas entièrement : quelques plans, images, sons résistent un peu par instants, à l’image de la scène de la tempête. Le vent, les vagues chez Epstein c’est quelque chose.