Pas si seul au monde.
4.0 En rattrapant le troisième volet (j’avais beaucoup aimé les deux premiers) j’ai pensé qu’il déclencherait chez moi l’envie d’aller voir le quatrième en salle dès mercredi. Avoisinant les trois heures ça ne m’arrangeait pas du tout, d’autant que je dois aller voir Scream VI et revoir The Fabelmans. Problème réglé, ce troisième volet m’a vacciné. Ça démarrait pourtant bien : Vingt-cinq premières minutes très sèches, brutales, quasi sans parole, quasi sans narration (Pour avoir tué dans l’Hôtel Continental, John Wick est excommunié, donc sa tête est mise à prix et tous les tueurs du monde semblent à ses trousses) à voir des bastons dans une bibliothèque, une armurerie, une écurie. Puis plus rien. Quelques scènes de bastons et gunfights évidemment (toujours superbement chorégraphiés, c’est la qualité première de cette saga, sa force graphique) accompagnés de tunnel de blabla, d’autant que Wick n’est plus si seul. J’ai trouvé le temps long, très long dans ce monde à la Blade Runner sous filtre Insta, agrémenté de néons d’un Refn gagnés par la pluie d’un Seven, traversé par des images publicitaires dont une virée dans le désert marocain façon Terre d’Hermès ou un décor de verre, high tech, vu et revu, une poursuite à moto déjà faite précédemment. Je passe mon chemin pour le suivant et gagne donc 2h50.