Terminé à tort.
1.0 J’ai dû m’y reprendre à trois fois. C’est dire combien ça m’a captivé. Yeon Sang-ho m’intéressait un peu, d’abord avec Train to busan, puis en remontant à ses premiers essais animés. Depuis, tout est nul : Psychokinesis puis Péninsula (la pseudo suite de Busan) et maintenant Jung-E, ce truc lisse produit par Netflix, un « film de laboratoire » tout gris, atone comme l’était déjà Spiderhead, de Kosinski, déjà sur la plate-forme au N rouge. Sorte de guerre des clones, qui pompe aussi bien (et très mal) Terminator que Robocop visuellement, que les séries Westworld ou Black mirror, dans le fond. La première scène (d’action) est plutôt prometteuse (même si déjà, les prémisses d’une image et d’un univers sans relief menacent) puis plus rien : un tunnel de blabla sans intérêt, des rebondissements mal ficelés. Sans parler des violons grossiers envoyés pour les séquences émotion complètement foirées. Un ratage à tous les étages.