Stat pour stat.
4.0 Je me rends compte que si je vois assez bien ce que donnent les derniers films de Gérard Pires (Au secours) je ne connais absolument pas ce qu’il a réalisé avant Taxi, largement plus tôt en somme, ayant majoritairement tourné dans les années 70. Si le titre intriguait déjà beaucoup, c’est bien le casting de L’ordinateur des pompes funèbres qui titilla d’abord ma curiosité : Jean Louis Trintignant, Bernadette Lafont, Mireille Darc, Bernard Fresson, Claude Pieplu (et des apparitions éclairs de Coluche, Anémone & Michel Blanc). Le casting et le pitch : Un agent d’assurances met à profit ses compétences informatiques pour organiser un accident qui sera fatal à son épouse, une mégère dont il ne supporte plus la présence. J’étais curieux, très curieux. Mais hormis le cabotinage savoureux de Trintignant, l’hystérie confuse dans laquelle le film se gaufre, m’a passablement ennuyé. En grande partie à cause de Pires, sans doute, peu inspiré, qui manipule assez mal le rythme de la comédie noire et loufoque, et ses percées cyniques et misogynes.