Obélix chez Poutine.
5.0 Si l’on accepte le deal impossible de voir Gilles Lellouche parler le russe, le gros du chemin est fait pour trouver ce thriller d’espionnage à la Hitchcock, en terres russes, tiré d’une histoire vraie, plutôt correctement fichu, mais qui aurait mieux fait d’être plus épuré encore : laisser s’étirer certaines séquences dans le silence et zapper entre autres l’histoire d’amour sans intérêt et les tunnels de dialogues chiants comme la pluie. Tout ce qui concerne la cavale du personnage et la grande chasse à l’homme dont il fait l’objet, évoque parfois le magnifique Le fugitif, avec Harrison Ford, même si on est toutefois plus proche d’Anthony Zimmer, du même Jérôme Salle. Pas mal.
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