Le môme.
2.5 Olivier Dahan qui revisite Charles Perrault c’est un peu comme lorsque Michel Gondry adapte Boris Vian ou quand James Huth se paie Lucky Luke ou quand Tim Burton s’attelle à Lewis Carroll, il faut du courage, non pas « pour se la [la montre] mettre dans le cul » comme nous l’explique le capitaine Koons dans Pulp Fiction, mais pour tenir jusqu’au bout. On pourrait s’arrêter sur les indigents effets visuels. On pourrait bloquer sur cet imposant décor cheap en carton-pâte. Mais le problème est ailleurs : dans la mise en scène, le montage, le rythme, la direction d’acteurs. Rien ne fonctionne, c’est atroce. D’autant que c’est ni pour les petits (trop violent) ni pour les grands (trop mièvre). Mais le film est l’occasion d’un sublime kamoulox puisqu’il réunit Charles Perrault, Joe Hisaichi, Samy Naceri et Catherine Deneuve.