2023, l’odyssée de Mario.
6.0 Je n’ai pas joué tant que ça à Mario était gamin, en fin de compte. Seulement à Super Mario 64, Mario Kart et Mario Party. Il y en a eu beaucoup et Super Mario Bros, le film mise tellement à fond sur les références que je ne les ai pas toutes. Un peu plus, toutefois, depuis que mon fils a fini deux fois Super Mario Odyssey, sur Switch, dont la trame pourrait être une partie de celle reprise par le film : Ici aussi Peach sera in fine prisonnière de Bowser qui veut se marier avec elle. Mais l’infâme roi des koopas entreprend ici de détruire le royaume champignons (sur lequel la princesse a échoué, petite) si sa requête n’est pas acceptée. Royaume dans lequel Mario, plombier de Brooklyn aspiré malgré lui dans les tuyaux verts du vortex – avec son frère Luigi qui se retrouve lui dans la forêt noire chez la tortue maléfique – échoue, et fait ainsi la rencontre de Toad, de Peach, bientôt même de Donkey Kong, qui constituera l’armée pour combattre Bowser et délivrer Luigi. Histoire archi classique pour du Mario, évidemment donc si l’on vient pour l’originalité, c’est râpé. Si l’on y va, comme moi, entre amis, avec nos gamins, c’est le pied car le film est très beau, drôle, ultra rythmé, jalonné de supers moments (l’arrivée dans le royaume champignons verdoyant, l’entraînement de Mario en mode reboot sans fin, le duel avec DK, l’inévitable course arc-en-ciel…) et de chouettes idées (la chanson de Bowser, le champignon bleu, l’étoile pessimiste…) qui font qu’on passe un excellent moment, au point de vouloir voir la suite (qui étant donné la scène post générique, promet d’intégrer Yoshi) ou d’enquiller n’importe quelle partie de jeu Mario dans la foulée.