Tout simplement bof.
4.0 Le premier épisode donne la sensation de plonger dans un prolongement du très bon Tout simplement noir. Une version course à l’Elysée, puisque Stéphane (Jean Pascal Zadi) au préalable simple animateur de quartier se retrouve candidat présidentiel à la suite d’une vanne envoyée en direct au candidat gauchiste et maire de sa ville.
Quelques trucs m’ont fait marrer – grâce en grande partie à Zadi, sa gueule, sa diction je l’adore – notamment durant le premier épisode justement. Ou bien vers la fin en partie grâce à deux autres personnages : l’écoféministe incarnée par Marina Fois et le raciste notoire joué par Pierre Emmanuel Barré (On le voit beaucoup trop peu, c’est dommage).
Malheureusement, la série, pourtant très courte (6 x 30min) s’essouffle vite. Tout paraît bâclé, tombe à plat. Le rôle d’Eric Judor est un peu raté, aussi, on comprend pas bien son personnage. Benoit Poelvoorde est très décevant également. C’est surtout très sage, en fin de compte.
Un fou rire néanmoins, durant l’épisode 5, je crois : lorsqu’on voit la vidéo de campagne de la candidate écolo : Marina Fois se baladant en vélo dans son village et lâchant en croisant un habitant : « Eh dis-donc, ma Vhs du Sacrifice de Tarkovski, elle s’appelle revient… je suis maire, pas médiathèque » ça m’a fait la journée.