L’horreur qui rit.
4.0 Dans un hôpital, une psychiatre voit se suicider une patiente, qui affirmait être suivie par une force « souriante », invisible pour les autres et capable de prendre l’allure de ses proches. Bientôt, la thérapeute se verra poursuivie par les mêmes hallucinations.
Je reconnais avoir pas mal flippé, au début, en grande partie sur cette idée de sourire qui n’en est plus un tant il est marqué, forcé. Tant il déforme un visage plutôt qu’il ne l’égaye. Mais ce film-concept est vraiment fait pour ça, te faire sursauter (c’est la fête aux jumpscares) et te mettre mal à l’aise avec un sourire angoissant.
Mais globalement, avec sa malédiction en chaine, Smile n’est que resucée d‘It follows, Ring ou Destination finale. Sans la force scénique des uns et l’efficacité populaire de l’autre. Affublé d’une dimension « extension de court » puisque développé autour d’un premier essai de court-métrage, et malheureusement ça se ressent.
Je suis allé au bout par curiosité mais franchement, au bout d’une demi-heure j’en avais déjà plus rien à cirer : Rien ne fonctionne vraiment, en grande partie à cause de sa mise en scène peu inventive, de son interprète principale, à laquelle je ne crois jamais, de ses personnages sans intérêts. Tout y est aussi bien orchestré que téléphoné, comme un bingo horrifique savamment coché. C’est donc convenu, mais cruel. Il a au moins ça.