Vie d’un pourri.
4.0 C’était mon Zidi préféré, enfin je croyais. Grosse déception. Hormis Noiret, fabuleux. Mon souvenir était flou mais dans ce que j’en gardais on voyait davantage la ville, la rue, le commissariat. Or ces lieux sont trop vite expédiés à l’intérieur de saynètes qui se succèdent assez mal. Je confondais peut-être avec La balance (que je n’aime pas non plus, mais pour d’autres raisons). Quoiqu’il en soit j’ai trouvé ça raté sur ce point-là, je ne crois à rien, je vois qu’un défilé de gags nuls et de scènes construites pour un gag, comme toujours chez Zidi, faite avec des sabots de porc. Et puis cette fin embrumée c’est gros frisson de la honte pour moi. C’est vraiment le truc grossier de la scène qui se passe peut-être dans la tête de Noiret, mais peut-être pas, finalement. J’ai trouvé ça tellement mauvais. Mais il y a Noiret comme je le disais. Et même si je trouve Lhermitte un peu à chier dedans (mais je pense que c’est un contre-emploi qu’il lui va pas bien, un peu comme Depardieu dans Tais-toi, y a un truc qui ne marche pas sur moi) j’aime bien le duo malgré tout, mais je suis souvent sensible à l’aspect buddy-movie de toute façon (bien plus beaux chez les Veber de la même époque). Reste un divertissement populaire pas désagréable non plus. De là à lui filer des Césars…